tag:blogger.com,1999:blog-6727397026117525862024-03-19T15:36:18.699-07:00Transformer le monde complexe et changeant en l'étudiant dans son mouvementFulgjyahttp://www.blogger.com/profile/09660806787378995960noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-672739702611752586.post-48978510115688421842014-05-27T11:52:00.000-07:002014-05-27T11:52:03.855-07:00Panther<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/YWJM0JYI4vA?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><b>Panther</b></i> is a 1995 film directed by Mario Van Peebles. The film portrays the Black Panther Party for self-defense, tracing the organization from its founding through its decline in a compressed timeframe.</span>Fulgjyahttp://www.blogger.com/profile/09660806787378995960noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-672739702611752586.post-18180308858894679162014-03-28T01:15:00.000-07:002014-03-28T01:15:39.856-07:00<h2 style="text-align: center;">
Interpellation de Mohamed Chebaa, Conseiller communal PTB+, sur le racisme et la discrimination</h2>
<h3>
<i><span style="font-weight: normal;">Depuis 2012, en compagnie de Mie Branders et de Peter Mertens,
Mohamed Chebaa siège au conseil communal anversois. Lors de la séance du
19 novembre, il a fait l’intervention qui suit sur le racisme et la
discrimination.</span></i></h3>
<br />
<div class="news-single-img">
<div style="text-align: center;">
<a href="http://www.solidaire.org/index.php?eID=tx_cms_showpic&file=uploads%2Fpics%2Fcheeba_mohamed_01.jpg&md5=90c23cc13441263c9cc5024cc1ccd90aa5af2a6c&parameters[0]=YTo0OntzOjU6IndpZHRoIjtzOjQ6IjgwMG0iO3M6NjoiaGVpZ2h0IjtzOjM6IjYw&parameters[1]=MCI7czo3OiJib2R5VGFnIjtzOjQyOiI8Ym9keSBiZ0NvbG9yPSIjZmZmZmZmIiBz&parameters[2]=dHlsZT0ibWFyZ2luOjA7Ij4iO3M6NDoid3JhcCI7czozNzoiPGEgaHJlZj0iamF2&parameters[3]=YXNjcmlwdDpjbG9zZSgpOyI%2BIHwgPC9hPiI7fQ%3D%3D" target=""><img alt="" border="0" height="266" src="http://www.solidaire.org/typo3temp/pics/3f5346cea3.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="news-single-imgcaption" style="width: 236px;">
<br /></div>
<div class="news-single-imgcaption" style="width: 236px;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Le plan pluriannuel de ces autorités communales consacre beaucoup
d’attention à la diversité et à la discrimination. Chaque fois, une
solution est proposée : apprendre le néerlandais. La discrimination
disparaîtrait donc en parlant mieux le néerlandais. Imaginez que, l’an
prochain, chacun dans cette ville parle et écrive suffisamment le
néerlandais : le problème de la discrimination sur le marché de l’emploi
sera-t-il pour autant résolu ? N’y aura-t-il plus de discrimination non
plus sur le marché du logement ? Le personnel de la Ville sera-t-il
brusquement le reflet de la composition de la population ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tout le monde connaît la réponse : non. Parce qu’il ne s’agit pas que
de la connaissance, mais aussi d’un problème bien plus fondamental : le
racisme. L’un dans l’autre, les documents de ce conseil communal
comptent 1588 pages, mais le mot « racisme » n’y figure nulle part. Ce
n’est pas parce qu’on ne nomme pas le problème qu’il n’existe pas.
Mais, et c’est bien plus grave, en ne nommant pas le problème, on ne
l’abordera pas non plus. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
« Le racisme est un concept relatif qui est surtout utilisé comme
excuse pour des échecs personnels. » « Il y a bien moins de racisme que
nous ne le pensons. Nous nourrissons le racisme en en parlant. » Voilà
ce que ce collège, ou du moins l’échevine Homans, pense du racisme. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Navré. Avez-vous la moindre idée de la douleur que ce genre de
discours provoque chez les demandeurs d’emploi qui parlent néerlandais
et son nés ici, ont obtenu un diplôme mais qui, hélas, en raison de leur
aspect extérieur, de leur origine, de leur nom, de leur foulard, de
leur adresse postale, etc., n’ont aucune chance de s’affirmer, de faire
leurs preuves ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le plan pluriannuel de ces autorités communales, nous trouvons
l’objectif suivant : « Tous les Anversois disposent de chances égales de
participer à la communauté urbaine et de lui donner activement une
forme. » Vous feriez mieux de changer cela en : tous les Anversois qui
ne portent pas le foulard… Le concept d’« égalité des chances » est ici
très relatif. Une jeune fille ou une femme avec un foulard est
confrontée à un choix : avoir du travail ou porter un foulard. Il manque
de professeurs dans l’enseignement. Nous devons aller les chercher aux
Pays-Bas ou dans ce qu’on appelle le « courant parallèle ». Mais
moi-même je connais au moins cinq jeunes enseignantes capables et
dynamiques qui ne parviennent pas à décrocher du travail dans
l’enseignement de notre ville. Pas parce qu’elles manquent de capacités,
mais bien parce qu’elles portent un foulard. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
« Chaque Anversois peut vivre sa propre conception de la vie dans des
conditions optimales, tout en respectant les autres Anversois. » Mais
nous allons rendre les choses un peu plus difficiles pour certains que
pour d’autres. Par exemple, via une taxe vexatoire sur la fête du
sacrifice.
</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout le monde doit apprendre le néerlandais, mais les listes
d’attente pour les formations supérieures sont environ longues d’un mois
et celles des formations inférieures vont même jusqu’à deux ans !
Égalité des chances ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tout fonctionnera sans doute mieux avec moins de personnel et plus de
bénévoles. Plus d’efficacité de la part du personnel qui reste : ce qui
me fait me poser la question de savoir si, l’an dernier, tous étaient
assis à se tourner les pouces. On a déjà économisé 6 % sur le
personnel. Ils travaillent déjà avec beaucoup plus d’efficacité et, de
ce fait, le service est déjà moins proche des gens. Les attentes
concernant les bénévoles sont très hautes et me semblent
particulièrement irréalistes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
À l’adresse particulière de l’échevin du Port, je voudrais encore
dire quelque chose sur la diversité et le racisme. Nous sommes nés ici,
nous avons fréquenté des écoles anversoises, nous parlons le
néerlandais, et même l’anversois, si vous le souhaitez. Nous avons
obtenu ici un, voire parfois plusieurs diplômes. Et pourtant : parce que
je m’appelle Mohamed, mes chances de débuter dans le port d’Anvers sont
minimes. Regardez autour de vous : c’est un port blanc ; de diversité,
il n’est nullement question. N’est-il pas grand temps de créer une
task-force, avec des chiffres et des objectifs à atteindre ? Le racisme
institutionnel ne peut être abordé que par une saine gestion et une
prise de décision politique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le PTB+ a dénoncé les codes chez Adecco : Bleu Blanc Belge. Des
dizaines d’entreprises demandent de ne pas embaucher de travailleurs
d’origine immigrée. Volt a réalisé des reportages sous le manteau et a
dévoilé la discrimination raciste sur le marché de l’emploi chez 6
agences d’intérim sur 8. Federgon, l’organisation patronale du secteur
intérimaire, a dû elle-même admettre que 28 % des agences répondaient de
façon positive aux demandes discriminatoires. Pas un mot à ce sujet
dans le plan concernant le chômage des jeunes : comment est-ce
possible ? Le racisme ne cesse de croître quand on n’en parle pas,
Madame Homans ! Les chiffres sont là. Les histoires derrière les
chiffres aussi. Des preuves formelles de racisme dans les reportages,
les tests et les études, il y en a aussi, hélas. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quand je sais que mon père ou ma mère n’ont pas eu la moindre chance
en raison de cette saleté de racisme, qu’ils n’ont pas pu s’épanouir,
qu’ils ne se sont pas bien sentis dans leur peau, alors, moi-même, je
vais me mettre aussi à douter de mon avenir. Me demander si mes études
vont m’aider dans ce climat raciste, me demander si un diplôme va
vraiment m’ouvrir des portes. Et non seulement moi, mais aussi mes
enfants, et leurs enfants. Que dois-je alors leur raconter ? Dois-je me
taire, comme vous le faites ? Toute une communauté est en butte à ces
mécanismes d’exclusion. Et cela nous préoccupe beaucoup. Ce n’est pas un
problème relatif mais un problème absolument et objectivement
constatable. Et donc, oui, je parle d’un port blanc. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par diversité, je comprends : travailler ensemble, essayer de se
comprendre les uns les autres, apprendre à se mieux connaître, éliminer
ses préjugés. Oui, vous m’avez bien entendu : é-li-mi-ner ! Or de
nombreux jeunes Anversois sont confrontés à un autre discours : « Vu
votre personnalité, vous n’entrez pas en ligne de compte » voire même
« tu n’es qu’un sale macaque ! » Personne ne peut sous-estimer l’effet
de ces choses.
</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans ce budget pluriannuel, nous ne pouvons trouver nulle part la
façon dont vous allez enlever cette lourde chape de racisme de nos
épaules. Mais cela n’a rien d’étonnant non plus. Vous ne voyez pas le
problème. Ou vous l’estimez « relatif ». Vous ne le citez pas, donc il
n’existe pas. Et il n’y a donc rien à résoudre.
</div>
<div style="text-align: justify;">
Au nom de toutes les personnes qui ont une autre couleur de peau, une
autre origine, une autre langue maternelle, un nom de famille qui sonne
étranger et un code postal quelque part du côté de Borgerhout, je dis :
faites votre devoir. Et tant que le mot racisme ne sera pas évoqué,
vous n’arriverez pas au fond du problème.
</div>
Fulgjyahttp://www.blogger.com/profile/09660806787378995960noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-672739702611752586.post-76464860164871955102014-02-16T03:16:00.003-08:002014-02-16T03:16:53.821-08:00Penny for a thought (Saul Williams)<div style="color: black;">
<iframe width="420" height="315" src="//www.youtube.com/embed/oHatA0OgMD0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<a class="active" data-editorial-state="accepted" data-id="22029" href="http://poetry.rapgenius.com/22029/Saul-williams-penny-for-a-thought/Cancel-the-apocalypse" style="color: black;"></a></div>
<div class="verse">
Cancel the apocalypse<br />
Cartons of the Milky Way with pictures of a missing planet<br />
Last seen in pursuit of an American dream<br />
This fool actually thinks he can drive his hummer on the moon<br />
Blasting DMX off the soundtrack of a south park cartoon</div>
<div class="verse">
Niggas used to buy their families out of slavery<br />
Now we buy chains and links, smokes and drinks<br />
They're paying me to record this, even more if you hear it<br />
Somebody tell me what you think I should do with the money<br />
Yes, friend tell me what you think I should do with the money</div>
<div class="verse">
Exactly how much is it gonna cost to free mumia?<br />
What's he gonna do with his freedom? Talk on the radio?<br />
Radio programming is just that, a brainwashin' gleamed of purpose<br />
To be honest, some freedom of speech makes me nervous<br />
And you looking for another martyr in the form of a man<br />
Hair like a mane with an outstretched hand</div>
<div class="verse">
In a roar of hearts, thoughts, reactionary defensiveness and counter<br />
Intelligence What exactly is innocence?<br />
Fuck it, I do believe in the existence of police brutality<br />
Who do I make checks payable to?</div>
<div class="verse">
A young child stares at a glowing screen transfixed by tales of violence<br />
His teenage father tells him that that's life, not that Barney shit<br />
A purple dinosaur that speaks of love, a black man that speaks of blood<br />
Which one is keeping it real, son? Who manufactured your steel, son?</div>
<div class="verse">
Hardcore, ancient elements at the earth's core<br />
Fuck it, I'mma keep speaking 'til my throats sore<br />
An emcee told a crowd of hundreds to put their hands in the air<br />
An armed robber stepped to a bank<br />
And told everyone to put their hands in the air<br />
A Christian minister gives his benediction<br />
While the congregation hold their hands in the air<br />
Love the image of the happy Buddha with his hands in the air</div>
<div class="verse">
Hands up and feel confused, define tomorrow<br />
Your belief system ain't louder than my car system<br />
Nigga walked down my block with his rotwiler<br />
A sub woofer on a leash each one teach one</div>
<div class="verse">
The DJ spins a new philosophy into a barren mind, I can't front on it<br />
My head nods as if to clear the last image from an etch-a-sketch<br />
Something like Rakim said, I could quote any emcee, but why should I?<br />
How would it benefit me? Karmic repercussions</div>
<div class="verse">
Are your tales of reality worth their sonic laced discussions?<br />
Suddenly, the ground shivers and quakes, a newborn startles and wakes<br />
Her mother rushes to her bed side to hold her to her breast</div>
<div class="verse">
Milk of sustenance heals and nourishes<br />
From the depths of creation life still flourishes<br />
Yet we focus on death and destruction, violence, corruption<br />
My people, let Pharaoh go</div>
<div class="verse">
What have you bought into? How much will it cost to buy you out?<br />
What have you bought into? How much will it cost to buy you out?<br />
What have you bought into? How much will it cost to buy you out?</div>
<div class="verse">
How much it gonna cost to buy you out of my mind?<br />
Penny for a thought, y'all niggas is half steppin' wastin' my time<br />
Please, nigga what? You talkin' to me?<br />
Please baby, baby, baby can I borrow<br />
Can I borrow a nickel, a dime, and that quarter</div>
<div class="verse">
Penny for a thought, penny for a thought<br />
How much will it cost to buy you out of buyin' into a reality that<br />
Originally bought you? Dime a dozen, y'all niggas a dime a dozen<br />
Penny for a thought, nigga, c'mon, penny for a thought<br />
Think fast, think fast, c'mon, time is money</div>
<div class="verse">
Time is money, money is time<br />
So I keep 7 o'clock in the bank and gain interest in the hour of God<br />
I'm saving to buy my freedom, God, grant me wings, I'm too fly not to fly<br />
I soared further past humans without wings so I soar<br />
And fine tickling the feathers of my wings<br />
Flying hysterically, over land numerically<br />
I am seven mountains higher than the valley of death</div>
<div class="verse">
Seven mountains higher than the valley of death<br />
Seven dimensions deeper than dimensions of breath<br />
Seven mountains higher than the valley of death<br />
Seven dimensions deeper than dimensions of breath</div>
<div class="verse">
We're performing an exorcism on all this keep it real-ism<br />
Violence, sensationalism<br />
In the name of the hip hop that nurtured me, cultured me<br />
We are ordering all evil entities to exit this body, leave this body</div>
<div class="verse">
In the name of microphone fiends and a young boy's b-boy dreams<br />
We draw you to leave this body, leave this body<br />
All evil entities, all wannabe emcees<br />
Decoys, decoys, send in the true b-boys</div>
<div class="verse">
The true b-boys be men, motherfuckers<br />
Be men in the name of Scott la rock, in the name of T-la rock<br />
Motherfuckers don't remember how to do the Reeboks<br />
Walk, hop, I told you to leave this body, leave this body, leave this body<br />
I told you to leave this body, leave this body</div>
<div class="verse">
Motherfuckers must think I'm crazy<br />
Shit, I think y'all motherfuckers is crazy<br />
I want my fuckin' MTV<br />
Penny for a thought, nigga, penny for a thought<br />
What the fuck have you bought into</div>
Fulgjyahttp://www.blogger.com/profile/09660806787378995960noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-672739702611752586.post-91475664816168389282014-02-12T07:42:00.000-08:002014-02-12T07:45:01.644-08:00Max De Vries, le résistant et éternel rebelle, a 100 ans<br /><div class="news-single-img">
<a href="http://www.ptb.be/index.php?eID=tx_cms_showpic&file=uploads%2Fpics%2Fp04_Max_Vandaag.jpg&md5=976a6018b8a7af4482eb62506567eeed65fabe05&parameters[0]=YTo0OntzOjU6IndpZHRoIjtzOjQ6IjgwMG0iO3M6NjoiaGVpZ2h0IjtzOjM6IjYw&parameters[1]=MCI7czo3OiJib2R5VGFnIjtzOjQyOiI8Ym9keSBiZ0NvbG9yPSIjZmZmZmZmIiBz&parameters[2]=dHlsZT0ibWFyZ2luOjA7Ij4iO3M6NDoid3JhcCI7czozNzoiPGEgaHJlZj0iamF2&parameters[3]=YXNjcmlwdDpjbG9zZSgpOyI%2BIHwgPC9hPiI7fQ%3D%3D" target=""><img alt="" border="0" src="http://www.ptb.be/typo3temp/pics/eeb67cb29b.jpg" height="355" width="236" /></a></div>
<br />
<br />
Que je lui demande de m’accompagner à la présentation du livre de
Peter Mertens, de venir témoigner pour des syndicalistes, de participer
à une commémoration de Julien Lahaut à Seraing, de figurer sur la liste
du PTB+ pour les élections ou simplement d’aller boire une verre à la
réception de Nouvel-An du PTB du Limbourg, sa réponse est
invariablement : oui. Si les jambes ont désormais parfois du mal à
suivre, la volonté, elle, reste inoxydable. Tout comme sa combativité et
sa vivacité, identiques à celles du gamin qu’il fut il y a bien
longtemps...
<br />
<h3>
</h3>
<h3>
Vouloir comprendre le monde</h3>
Avec Frans De Maegd, auteur de nombreuses vidéos pour le PTB, j’ai
passé de nombreux après-midis chez Max De Vries, dans sa maison à
Wellen, dans la Hesbaye limbourgeoise. Nous y avons tenu de longues
conversations sur sa vie de partisan durant la Deuxième Guerre mondiale
et sur son engagement politique de toute une vie. Max est un conteur
passionnant et talentueux, clair dans son témoignage et prodiguant une
abondance de détails intéressants, comme si les événements dataient de
la semaine précédente.<br />
Max De Vries est âgé de 8 mois
lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale. Son père est marchand de
bétail à Wellen. Enfant, il a vu apparaître la première bicyclette dans
le village. A l’époque, à peu près tout et tout le monde est catholique
en Flandre, et certainement dans le Limbourg. Mais la foi catholique de
l’enfant est mise à l’épreuve lorsque, à l’âge de 12 ans, il découvre
dans son village l’hypocrisie de l’Eglise. « J’ai vu un cercueil être
amené au cimetière, sans prêtre, seulement suivi par un enfant, se
souvient-il. La défunte s’était suicidée et devait donc être enterrée
sans bénédiction. Quelques mois plus tard, quelqu’un d’autre a mis fin à
ses jours. Mais, cette fois, il s’agissait d’un gros propriétaire
terrien. Lui, il a eu droit à une messe d’enterrement avec sept prêtres
et beaucoup de tralala… C’est alors que j’ai abjuré ma foi. » <br />
C’était le début d’une vie de lutte farouche contre l’injustice et
l’inégalité sociale. Les situations injustes ont éveillé sa curiosité
et, désormais, Max lit tout ce qui lui passe sous les yeux. Après ses
humanités au collège de Borgloon, il part étudier les mathématiques et
la physique à l’Université de Louvain. Nous sommes alors au milieu des
années 1930 et la crise bat son plein. Il apprend aussi tout ce qu’il
peut sur le sujet : « Je lisais des livres, des magazines, des journaux,
Le Drapeau Rouge, l’organe du Parti communiste belge (PCB), mais aussi
Der Völkische Beobachter, le journal du parti nazi allemand. Je voulais
comprendre le monde et en même temps combattre l’injustice, et c’est
comme ça que je suis tombé sur Marx et Lénine. » Max poursuit : « J’ai
vécu la grande crise de 1928 à 1932, avec les 6 millions de chômeurs en
Allemagne, avec toute cette misère, ce malheur, les soupes populaires…
Mais je suivais aussi ce qui se passait alors en Union soviétique :
1928-1932, c’était la période du premier plan quinquennal. En Europe, il
y avait deux mondes qui se faisaient face. A l’Ouest, il y avait le
chômage, la crise, la misère, le capitalisme ; en Union soviétique, à la
même époque, l’industrie a été développée à un tempo rapide, et ce pays
agraire et pauvre, avec une majorité d’analphabètes, s’est rapidement
transformé. »
<br />
<h3>
</h3>
<h3>
Communiste</h3>
« En 1934, par opposition à la société capitaliste, je me suis
inscrit au PCB. J’étais entré en contact avec les dirigeants du parti à
Louvain. Dans ma chambre, il y avait la machine à stencils, qui a
d’ailleurs servi à tirer les tracts de la grande grève générale de
1936. » Max aidait à rédiger les tracts, et sa chambre d’étudiant du
pensionnat à Louvain était devenue une petite imprimerie clandestine.
L’activité a cependant été découverte par la police qui a effectué une
descente dans la chambre de l’étudiant… dont la période louvaniste s’est
alors immédiatement terminée. Communiste à l’Université de Louvain,
voilà qui était tout bonnement impossible à l’époque.<br />
Max
continue ses études à l’Université de Liège, où il rejoint un groupe
d’étudiants communistes. Ces années-là, la guerre civile d’Espagne fait
rage, et il participe à l’accueil et à la prise en charge en Belgique
des enfants de combattants espagnols républicains. Il se rend aussi à
vélo en villégiature à La Panne avec une petite tente, et constate le
résultat des premiers congés payés. De nombreuses familles de
travailleurs français viennent pour la première fois de leur vie
profiter d’une semaine de vacances à la mer…
<br />
<h3>
</h3>
<h3>
Chez les partisans</h3>
En 1940, il est mobilisé dans l’artillerie de l’armée belge et
participe à la campagne des dix-huit jours. Il est fait prisonnier de
guerre et atterrit à Terneuzen, où il peut effectuer son service dans la
cuisine. C’est en rusant qu’il arrive à pouvoir rentrer chez lui. Au
dirigeant allemand du camp, il dit qu’il est considéré par le
gouvernement belge comme dangereux pour l’Etat. « Communiste ou
nationaliste ? » lui demande l’Allemand. « Nationaliste », ment-il. Et
le voilà autorisé à s’en aller. Il part à vélo vers Maastricht où il a
laissé sa femme, puis retourne chez lui à Wellen. Là, il s’interroge :
que faire désormais ? « J’étais un antifasciste convaincu. Que devais-je
faire ? Etre un spectateur passif ou entrer dans la lutte ? » A
Tongres, il recherche le secrétaire de la section du PCB, qu’il
connaissait par l’aide du Secours rouge international. A deux, ils
décident de mettre sur pied une organisation de résistance. Le 1er
septembre, dans la maison de ses parents, il fonde le premier groupe de
résistants du Limbourg, « Verzameling » (rassemblement). Ils adhèreront
plus tard au Front de l’indépendance (FI, mouvement de la Résistance
belge fondé par des communistes) et, les années suivantes, ils
deviendront la terreur des mouchards et collaborateurs. Avec leur presse
imprimée clandestinement, ils soutiennent le moral de la population. En
1941, sous leur direction, une grève est organisée dans les mines
limbourgeoises. Mais, pour Max, la situation est devenue trop dangereuse
et, recherché par la Gestapo (qui ne le trouvera jamais), il doit
passer à la clandestinité.
<br />
<h3>
</h3>
<h3>
Au PCF à Paris</h3>
A la recherche de travail – avec l’épisode de Louvain et l’éclatement
de la guerre, il n’a pas pu terminer l’université –, il débarque à
Paris en mai 1946. Dès son arrivée, il devient membre du Parti
communiste français (PCF). Il travaille comme journaliste pour la radio
française et s’occupe des émissions en néerlandais pour la diffusion à
l’étranger. Dans ces « Émissions vers l’étranger », il y avait une
cellule communiste à laquelle il s’était joint immédiatement. Il
travaille pour des maisons de films et s’occupe des séquences
d’actualités comme on en voyait jadis au cinéma avant le film.
Cependant, il « adapte » régulièrement les commentaires des infos et
prend pas mal de risques. « Dans les commentaires français, les
résistants à l’occupation coloniale française de l’Algérie et du Vietnam
(à l’époque l’Indochine) étaient invariablement appelés des
«terroristes». Mais, dans les versions néerlandaises, je remplaçais ce
mot par «vrijheidsstrijders» (combattants de la liberté). Ils ne l’ont
jamais remarqué. »<br />
A Paris, il travaille comme un possédé,
parfois deux jours d’affilée sans dormir. Avec l’argent qu’il gagne, il
écume les antiquaires de Paris, et l’art devient sa nouvelle passion. Il
commence à collectionner les œuvres d’art, les tableaux, meubles et
objets anciens… Le résultat, époustouflant, est ce qu’il appelle, un peu
moqueur, son « cabinet de curiosités ». <br />
Depuis vingt ans, il
habite à nouveau son village de naissance, Wellen, avec sa femme Nicole.
Sa maison est remplie de boîtes contenant des coupures de journaux des
cinquante dernières années. En tant qu’encyclopédie ambulante, il est
régulièrement sollicité par les professeurs d’histoire pour venir parler
de la Deuxième Guerre mondiale et de la Résistance. Qu’il s’agisse
d’élèves ou des syndicalistes, Max De Vries tient immanquablement son
public en haleine. A plusieurs reprises, il a également témoigné devant
les jeunes du Camp pour la paix.
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Sur la liste du PTB+</h3>
Lorsque, mi-2012, je lui avais demandé s’il voulait figurer sur la
liste du PTB+ pour les élections provinciales, sa réponse fut, comme
toujours, affirmative. Du coup, il était le plus âgé des candidats de
Belgique, ce qui a éveillé l’intérêt de la presse. Radio 2 (VRT) lui
avait demandé pourquoi il figurait précisément sur cette liste-là.
Réponse : « Pour moi, être sur une liste du PTB, c’est simplement
poursuivre mon engagement. Le PTB est le seul parti qui défend les
intérêts de la classe ouvrière, des travailleurs. » Et lorsque, quelque
peu perfide, le journaliste lui objecte que le PTB n’est qu’un petit
parti, il lui rétorque que « la classe des travailleurs est, elle, la
plus grande partie de la population ».<br />
Pour Max De Vries, les six
derniers mois ont été particulièrement chargés par les nombreuses
séances de tournage d’un nouveau documentaire sur lui, en français cette
fois. Lorsque je lui demande s’il tient encore le coup physiquement, il
s’indigne et lance vivement : « Si tu veux que j’aille à nouveau parler
quelque part, il faut absolument me le demander. Et tu ne dois
certainement pas penser à mon âge ! »<br />
<br />
Par Free Van Doorslaer<br />
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<b>Stalingrad, l’événement le plus important du 20e siècle</b><br />
Lorsque
l’on demande à Max De Vries ce qui, selon lui, constitue l’événement le
plus important du 20e siècle, la réponse est immédiate : la victoire de
l’Armée rouge à Stalingrad en 1943. « Si les troupes de Hitler avaient
alors gagné, explique-t-il, c’était le règne mondial du fascisme qui
aurait pu devenir réalité. Parce qu’alors les armées allemandes auraient
pu poursuivre vers le Caucase, vers Grozny et mettre la main sur les
importantes sources de pétrole de Bakou. De là, cela aurait été un jeu
d’enfant de s’approprier le Moyen-Orient. Les armées nazies y auraient
été accueillies à bras ouverts, les peuples ne supportant plus la
domination britannique. En outre, l’armée de Rommel était aux portes de
l’Egypte et la jonction des deux armées aurait offert des possibilités
stratégiques aux Nazis. Qui aurait empêché Rommel de poursuivre vers le
sud à la conquête de l’Afrique ? Les Africains auraient pu prendre une
revanche sur les coloniaux britanniques, français et belges. Et les
armées allemandes, elles, auraient pu poursuivre sur le continent et
rejoindre leurs amis fascistes du régime d’apartheid en Afrique du Sud.
En Russie, après le Caucase, ils auraient pu traverser l’Oural et
s’emparer des complexes industriels qui avaient été crées durant les
plans quinquennaux. Ils auraient alors pu effectuer la jonction avec
leurs alliés japonais en Asie de l’Est et du Sud-ouest.<br />
Le monde
entier, le Nouveau Monde excepté, aurait ainsi été aux mains d’un
fascisme puissant et invincible. Qui aurait pu mettre fin à une
puissance fasciste d’une telle ampleur ? »</div>
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<b>« Je suis évidemment contre la N-VA » </b><br />
Max
De Vries était l’un des orateurs lors de la journée belge de la
solidarité, action anti-séparatiste organisée par l’initiative citoyenne
« Niet in Onze Naam/Pas en Notre Nom ». C’était le 7 mai 2011, époque
où, par sa stratégie de pourrissement, la N-VA avait paralysé le pays
pendant plus de 500 jours. Max: « Toute ma vie, j’ai été antifasciste.
J’ai toujours combattu pour la liberté et pour l’unité de la Belgique.
Je suis donc évidemment contre la N-VA et les séparatistes. »<br />
Il
considère sa candidature sur la liste électorale du PTB+ en 2012
également comme une réponse au séparatisme et à la politique de crise :
« C’est la première fois que je figure sur une liste mais, avec la crise
actuelle, nous vivons un moment important dans l’histoire. Le PTB est
le seul parti qui dit haut et clair que la crise doit être payée par
ceux qui l’ont causée, pas par la population. »<br />
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source: http://www.ptb.be/nieuws/artikel/max-de-vries-le-resistant-et-eternel-rebelle-a-100-ans.html </div>
Fulgjyahttp://www.blogger.com/profile/09660806787378995960noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-672739702611752586.post-47352340344400517162014-02-12T07:20:00.000-08:002014-02-12T07:20:36.920-08:00Anton Makarenko : un art de savoir s’y prendre<div class="" id="outerContainer">
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<div class="toolbar">
<div style="text-align: justify;">
(...)</div>
<div style="text-align: justify;">
Anton Makarenko est convaincu que l’Union Soviétique
est le pays qui, par la révolution sociale qu’il vient d’accomplir
permettra l’avènement d’un homme nouveau. Il ne sera pas un homme
différent (rien n’est plus éloigné de la pensée de Anton Makarenko que
l’idée d’une transformation « psychologique » de l’homme) mais un homme
qui, évoluant dans une collectivité organisée et juste, pourra alors
contribuer à la réalisation du progrès et du développement et, ce
faisant, se réaliser lui-même. Car, écrit Anton Makarenko, « je ne crois
pas qu’il existe de gens moralement déficients. Il suffit de les placer
dans des conditions de vie normales, de leur imposer des exigences
définies, en leur donnant la possibilité de les remplir et ces gens
deviennent des gens comme les autres, des hommes en tous points normaux<a class="renvoi" href="http://www.cairn.info/revue-reliance-2005-3-page-144.htm#no5" id="re5no5" style="left: -1px;"><span class="renvoi_fake_no"></span></a>. »
L’éducation, la rééducation des délinquants, mais au-delà l’éducation
tout entière doit concourir à créer les conditions de cet avènement.
Pour ce qui concerne les délinquants, il ne s’agit pas de les amender
mais de les mettre en condition de devenir des hommes, de créer avec eux
une collectivité « d’un charme éblouissant, d’une véritable opulence
laborieuse, d’une haute culture socialiste, et ne laissant presque rien
subsister de ce dérisoire problème : amender l’homme<a class="renvoi" href="http://www.cairn.info/revue-reliance-2005-3-page-144.htm#no6" id="re6no6" style="left: -1px;"><span class="renvoi_fake_no"></span></a> ».
Cette espérance chez Anton Makarenko n’a rien d’une utopie, n’est pas
une illusion lointaine, c’est un but à atteindre, dont il rappelle
constamment les difficultés, mais dont il est convaincu que la
réalisation est en marche.
<span class="negative_right"><span>5</span></span></div>
<div class="alinea" style="text-align: justify;">
Cette espérance, cette conviction conduisent Anton
Makarenko sur le chemin d’une éthique du courage et de la volonté. La
transformation du monde est à portée de main, le courage et la volonté
des hommes sont les conditions de cette transformation et ce, quels que
soient les écueils et les revers. Anton Makarenko l’énonce en termes
tout à fait clairs : « De chacun de nos pas on pouvait dire tout ce que
l’on voulait, tant nous marchions au hasard. Il n’y avait rien que de
contestable dans notre travail. […] Il n’y avait que deux points qui ne
soulevaient aucun doute : notre ferme volonté de ne pas abandonner notre
tâche, de la mener à sa fin, dût-elle être lamentable. Et il y avait
encore la vie elle-même, la nôtre à la colonie et celle qui nous
environnait. »
Ne jamais renoncer, porté par la conviction que l’action est du côté de
l’évolution, de la vie. Ainsi, l’éthique de Anton Makarenko est-elle
articulée au fondement même de son espérance et de sa conviction.
Construire ce monde nouveau est œuvre de courage, de détermination. Il
ne travaille pas seulement à la réalisation de l’individu mais à la
reconstruction du monde.</div>
<div class="alinea" style="text-align: justify;">
(...) </div>
<div class="alinea">
<br /></div>
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source: http://www.cairn.info/revue-reliance-2005-3-page-144.htm </div>
</div>
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Fulgjyahttp://www.blogger.com/profile/09660806787378995960noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-672739702611752586.post-5488428227961808412014-02-12T03:26:00.003-08:002014-02-12T07:21:08.613-08:00ELOGE DE LA DIALECTIQUE (Bertold Brecht)<h2 style="text-align: center;">
<span style="font-weight: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">ÉLOGE DE LA DIALECTIQUE</span></span></h2>
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">
</span>
<h3 style="text-align: center;">
<span style="color: red;"><span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">L’injustice aujourd’hui s’avance d’un pas sûr.<br />
Les oppresseurs dressent leurs plans pour dix mille ans.<br />
La force affirme: les choses resteront ce qu’elles sont.<br />
Pas une voix, hormis la voix de ceux qui règnent,<br />
Et sur tous les marchés l’exploitation proclame: c’est maintenant que je commence.<br />
Mais chez les opprimés beaucoup disent maintenant :<br />
Ce que nous voulons ne viendra jamais.Celui qui vit encore ne doit pas dire : jamais!<br />
Ce qui est assuré n’est pas sûr.<br />
Les choses ne restent pas ce qu’elles sont.<br />
Quand ceux qui règnent auront parlé,<br />
Ceux sur qui ils régnaient parleront.<br />
Qui donc ose dire: jamais ?<br />
De qui dépend que l’oppression demeure? De nous.<br />
De qui dépend qu’elle soit brisée? De nous.<br />
Celui qui s’écroule abattu, qu’il se dresse!<br />
Celui qui est perdu, qu’il lutte !<br />
Celui qui a compris pourquoi il en est là, comment le retenir?<br />
Les vaincus d’aujourd’hui sont demain les vainqueurs<br />
Et jamais devient: aujourd’hui.</span></span></span></span></span></h3>
<h3 style="text-align: center;">
<span style="color: red;"><span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Bertold BRECHT (Traduction Marice REGNAUT) </span></span></span></span></span></h3>
<h3 style="text-align: center;">
<span style="color: red;"><span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span></span></span></span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgblQ2AT6VlAEWCD2mQk_XSgjG4-3d9SYLxgFX0zMS_ryLQAyV2MqcPTz3P0Ont57BXrytRi2mV6elVYx0GXeyXuSWdi8vbujNieBz4vk-V8Ixd0RuN6lmumnSN3ycYOtLpF5Fu6_h1TEfg/s1600/brecht.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgblQ2AT6VlAEWCD2mQk_XSgjG4-3d9SYLxgFX0zMS_ryLQAyV2MqcPTz3P0Ont57BXrytRi2mV6elVYx0GXeyXuSWdi8vbujNieBz4vk-V8Ixd0RuN6lmumnSN3ycYOtLpF5Fu6_h1TEfg/s1600/brecht.jpg" /></a></div>
<h3 style="text-align: center;">
<span style="color: red;"><span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span>
</span></span>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
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Fulgjyahttp://www.blogger.com/profile/09660806787378995960noreply@blogger.com0